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valle-di-campoloro-chapelle-sainte-christine.over-blog.com La chapelle de Santa Cristina: Un édifice majeur du patrimoine Corse et une réelle valeur architecturale avec ses fresques datant du XVème siècle. Chapelle romane à l'origine IXe-XIIe, son architecture a été adaptée selon les besoins liturgiques de certaines époques (au XVe, XVIIe et XIXe).
Ont assuré un accueil et des visites commentées ainsi qu'une exposition de documents relatifs aux diverses restaurations
L'éclairage de nuit de la chapelle a eu lieu le samedi soir de 21 h à 22 h
Cette avant-première a été réalisée grâce au matériel prêté
Par l'Association "I chjassi muntagnoli "
En relation avec la Mairie de Valle di campoloro
mais aussi un édifice religieux qui rythme encore aujourd’hui, la vie du village de Valle di Campoloro.
Une Messe
pour une cousinade qui a rassemblé 180 personnes
un mariage
et
un baptême
y ont été célébrés au cours de ce mois d’août 2016
Séverine Haberer, a participé à la restauration des fresques de la chapelle en 2009.
"Pour moi, dit-elle, l’origine et la conception de ces peintures conservent des mystères. Les fresques de Santa Cristina sont les seules dans le corpus des chapelles corses, dont certains éléments, comme le séraphin aux ailes ocellées, renvoient à une expression romane. D’autres éléments proviennent clairement de mains que l’on connait, et que l’on retrouve, d’une chapelle à l’autre.
Comment ces éléments s’articulent-ils?
Sont-ils vraiment de la même période?
Il y aurait sûrement là matière à recherche pour un historien de l’art expérimenté".
Les intervenants
Le titulaire du marché était Michel Hébrard, de la SARL AROA (Avignon) qui pilotait donc l’équipe. Sophie Small, a également participé au chantier.
J’ai participé à l’ensemble du travail (durée totale de 6 mois). Sur les 3 premiers mois, phase de consolidations, Clemencia Vernaza (Suisse) était avec nous.
Durant les trois autres, Jean-Luc Mulhauser nous a rejoints (Montpellier), ainsi que Carlotta Chiari et Cecilia Torti (restauratrices associées à Parme, Italie).
Après une restauration de fresques ...
On entend, souvent, les visiteurs s'exclamer : on aurait pu refaire un visage effacé par le temps, combler les manques par des couleurs « comme » à l'origine, dans le style ou par analogie !...
Toutes les interventions, telles que la consolidation, le nettoyage et la réintégration, doivent être réduits au niveau minimum nécessaire permettant d’éviter toute disparition de matériel et toute diminution d’authenticité picturale. Partout où cela est possible, des échantillons de couches stratigraphiques attestant l’histoire des peintures doivent être préservés, de préférence in situ.
Le vieillissement naturel est un témoignage du temps et doit être respecté. Les transformations chimiques et physiques irréversibles doivent être préservées s’il est nuisible de les oter. Les restaurations précédentes, les ajouts et les couches picturales recouvrant des couches plus anciennes font partie de l’histoire des peintures murales. Ils doivent être considérés comme des témoins des interprétations et évalués de façon critique.